purificateur d'air

Comment ça marche?

Deux procédés principaux sont utilisés : les purificateurs à filtre et les ioniseurs. Les filtres sont les plus courants dans les foyers. Différents systèmes se superposent pour capter le maximum de particules : un filtre en mousse pour les plus gros éléments (pollens, poils, etc.), un à charbon actif pour les odeurs et un filtre HEPA pour les particules jusqu’à 0,3 micromètres. Ces derniers sont d’ailleurs utilisés dans les hôpitaux, les laboratoires pharmaceutiques et les entreprises d’électroniques. Pour bénéficier de l’appellation HEPA, un filtre doit éliminer 99,97 % des particules de 0,3 micron. Un ioniseur est un peu plus complexe : les particules étant neutres ou chargées positivement, le purificateur produit des ions négatifs qui vont former de lourds agglomérats de particules : en tombant, ils seront conservés sur le collecteur.

 

Quel procédé privilégier?

Outre ces deux procédés principaux d’autres techniques d’épuration existent : - l’incinération. L’air est attiré dans l’appareil où il est chauffé à 200°C, refroidi puis libéré, détruisant ainsi la pollution. - Les ultraviolets ou la photocatalyse. Le purificateur est constitué d’un catalyseur (dioxyde de titane) et a besoin d’un rayonnement UV. Le dioxyde de titane oxyde les particules et les transforment en vapeur d’eau et en dioxyde de carbone. - Le plasma. Ces modèles génère une molécule oxydante qui capture les particules avec un champ magnétique.

Les filtres HEPA se trouvent à tous les prix, de 15 € à 700 €, et fonctionnent pour tout. Mais ces appareils peuvent être bruyants, plus ou moins efficaces et les polluants conservés dans l’appareil peuvent être relâchés lors du nettoyage du filtre. L’avantage de l'ionisation est que les appareils sont souvent équipés de filtres complémentaires, améliorés par les ions. En revanche, difficile de savoir la quantité d’ions qui entrent en contact avec des particules. Sans oublier que ces appareils ne détruisent pas la pollution. La photocatalyse a été conçue par le CNRS à Strasbourg et détruit jusqu’à 90% des bactéries les plus coriaces comme le monoxyde de carbone ou l’acétone. Mais, mal utilisé, il peut générer du formaldéhyde. Son utilisation peut être complexe selon les modèles : certains filtres doivent être changés toutes les deux semaines ou chaque année, d’autres lavés chaque mois. Seul le purificateur PC70L Daikin 6 est labellisé par l’Association de recherche clinique en allergologie et asthmologie. Enfin, l’épurateur d’air par plasma est le moins utilisé car il charge l’air en ozone et en radicaux libres, néfastes à la santé.

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Quel entretien pour un purificateur d’air ?

Certains appareils, notamment ceux à filtres, demandent davantage d’entretien car il faut nettoyer ou changer les filtres plus ou moins régulièrement selon les marques, la fréquence d’utilisation et l’environnement. Une contrainte dans le milieu professionnel. Les filtres à charbon actif, ou carbone, doivent être changés plus souvent que les HEPA : en moyenne tous les 6 mois à un an pour un à deux pour le filtre HEPA. Le collecteur des purificateurs ioniseurs s’entretient généralement au minimum une fois par mois à l’eau mais certains modèles demandent d’investir dans un aspirateur à filtre HEPA. L’entretien est spécifique aux marques et respecter les recommandations du fabricant est capital pour assurer le bon fonctionnement de l’appareil. A noter que certains modèles sont équipés d’une diode lumineuse qui s’allume quand les filtres doivent être changés.

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Comment choisir son purificateur d’air?

Outre la solidité et le niveau énergétique, la capacité d’aspiration est une donnée importante à prendre en considération lors d’une décision d’achat. Cette donnée est malheureusement trop peu communiquée par les fabricants. C’est pourtant ce débit d’air qui conditionne le rendement du purificateur. A titre indicatif, une capacité d’absorption de 300 m3/heure purifie l’air d’une pièce de 70 m² en une heure mais certains appareils ne produisent que 100 m3 air/h. Avant l’achat, il faut donc bien mesurer le volume de la pièce à purifier. Les modèles sont conçus pour fonctionner de façon optimale dans des pièces allant de la petite pièce de maison ou une voiture (moins de 5m²) à de grands locaux comme des bureaux (plus de 150 m²). Un bon appareil doit pouvoir renouveler l’air d’une pièce plusieurs fois dans l’heure. Autre élément important à considérer : le niveau sonore généré par la rotation de la turbine. Le bruit peut vite devenir problématique, surtout en milieu professionnel ou la nuit. Les études estiment qu’au-delà de 50 dB, cela devient gênant. Enfin, les personnes allergiques pourront se tourner avec confiance vers les produits labellisés Ecarf, certification attribuée depuis fin 2006 par la fondation européenne pour la recherche sur les allergies.

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Conseils pour garder un air sain

Le purificateur d’air est un complément utile mais si la ventilation générale n’est pas entretenue, le purificateur ne pourra pas faire seul le travail. Les pièces doivent être aérées au minimum dix minutes chaque jour et entretenues avec la juste dose de produits ménagers, si possible écologiques. Mieux vaut éviter les désodorisants, parfums d’intérieurs et les moquettes et tapis sont des nids à allergène.

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